Le Village
Dépendante du comté de Foix, la ville fut gagnée par le catharisme à la fin du XIIe siècle. Un concile en 1206 y rassembla 600 cathares. La ville fut prise en 1209 par Simon de Montfort qu’il donna à un de ses lieutenants Guy de Lévis, d’où la famille de Lévis-Mirepoix.
La ville, initialement établie près du lit de l’Hers, sur sa rive droite, est inondée par une violente crue qui emporte la majeure partie de la population faisant plus de mille morts (à la suite de la rupture du verrou du lac de Puivert) en 1289, et non 1279, comme l’erreur ancienne d’un copiste l’a longtemps fait croire.
Totalement détruite, elle est rebâtie immédiatement sur l’autre rive de la rivière, mais cette fois sur une terrasse naturelle surélevée, cédée par le seigneur de Mirepoix.
Mirepoix fut un évêché jusqu’en 1801.
(src : Mirepoix)
Mirepoix n’est pas une bastide au sens premier du terme car la cité n’est pas sortie ex-nihilo pour accueillir de nouvelles populations au sortir des croisades. La forme de la ville tient à sa reconstruction, à la fin du XIIIe siècle en rive gauche de l’Hers, d’après les plans urbanistiques en vigueur à l’époque, présentant un maillage de rues perpendiculaires organisées autour des lieux de pouvoir spirituels et temporels. La ville fut détruite en 1289 par une violente crue de l’Hers, elle se trouvait alors sur la rive droite de la rivière au pied de la colline portant le château de Terride.
Le coeur de la cité a gardé son caractère médiéval ; la place centrale est entourée de couverts de bois aux solives sculptées de personnages fantasmagoriques. (src : journal l’Ariégeois magazine été 2021)